-2017 :
Lyon – Basilique de Fourvière
ASSOCIATION
FENELON
Assemblée
générale 2017 : 2-3-4 juin
Lyon
– La basilique de Fourvière.
A
la pentecôte 2017, les anciennes élèves de Fénelon se retrouvent à Lyon pour
leur réunion annuelle.
Certaines
d’entre elles et leurs accompagnants dînent le vendredi soir 2 juin au
restaurant de l’hôtel.
Quelle
joie de revoir le samedi Sœur Reine Marie rentrée de Rome, et désormais
résidant à la Providence.
Sœur
Myriam nouvelle Supérieure Générale, et Sœur Monique Supérieure
de la Communauté sont également avec nous.
Le
déjeuner est prévu sur place et servi par le traiteur Pignol…Excellent
repas !
Notre
réunion a lieu dans l’après-midi, en présence de Sœur Reine Marie.
L’enseignement
catholique est à l’ordre du jour avec les thèmes principaux évoqués
à la
réunion annuelle de la COFAEC : Contrat avec l’Etat, problèmes d’effectifs
etc…
Fonctionnement
de l’Association : Le bureau est reconduit à l’identique.
Sont
ainsi désignées à l’unanimité : Nicole CAMPANINI-SORIANO,
Présidente ;
Béatrice
RAYNAL, Secrétaire ; Bernadette RAMIN-SEGURA, Trésorière ;
Maryvonne
CREFF-PAYAN, Animatrice Culture et Voyages.
Pendant
ce temps, Sœur Monique retourne à ses occupations de Supérieure de la
Communauté,
et la Supérieure Générale, Sœur Myriam, fait visiter à nos
accompagnants
les locaux de la Congrégation, les bureaux et le musée trinitaire.
Les
photos qui suivent donnent un aperçu de ce
Musée,
intéressant et émouvant, en nous montrant…
Les
portraits des Supérieures Générales de la Congrégation et leur chronologie
La vie
de la Congrégation et des Etablissements
avec
leur histoire à travers le temps et à travers le monde.
Vierge
d’argent : don de SS Pie IX à Sr
Marie
Madeleine, Supérieure Générale.
Dimanche
4 juin, après un repas commun à la Brasserie Georges…
…nous
visitons la Basilique de Fourvière avec une guide spécialisée, en compagnie de
Sœur
Reine Marie et de Sœur Myriam.
La Basilique
Notre Dame de Fourvière est construite à peu près sur l’emplacement de l’ancien
Forum
de Trajan. « Forum vetus » est probablement l’origine du nom actuel
de Fourvière.
En
1168, une chapelle est construite par Olivier de Chavannes, chanoine de Saint
Jean,
sur les ruines du forum romain, dotée en 1192 d’un chapitre propre de
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chanoines par l’archevêque Jean Belles-mains.
Sur ce
site s’est institué au milieu du Moyen Age un culte à Saint Thomas de
Cantorbéry.
Il lui a succédé assez rapidement un culte à
la Vierge qui se renforce d’un pèlerinage annuel
à la suite d’un vœu
prononcé en 1642 pour éloigner une épidémie de peste de Lyon.
Sur le
clocher rehaussé et renforcé de la chapelle Saint Thomas est érigée au
XIXe
siècle une statue de Marie, tournée vers le centre de Lyon.
En
même temps, il est décidé par la Commission de Fourvière la construction d’une
Basilique
pour accueillir les pèlerins de plus en plus nombreux, et en remerciement
, pour
la protection de Lyon durant la guerre franco-allemande de 1870.
L’architecte
Pierre BOSSAN
L’architecture
de la basilique, de style néo-byzantin ou romano-byzantin, est l’œuvre de
Pierre
BOSSAN, qui, éloigné de Lyon pour raison de santé, délègue en grande partie
,
l’exécution à Louis Sainte-Marie Perrin. L’édifice est inscrit à l’inventaire
des
Monuments
historiques le 26 septembre 1977, et classé le 25 mars 2014.
La basilique donne à Lyon son statut de
« ville mariale »et accueille chaque année plus de
2 millions de visiteurs. Elle comporte deux
églises superposées.
L’église
basse est dédiée à Saint Joseph.
Dans l’esprit de Bossan, tout l’édifice de
Fourvière est symbolique.
Il voit dans cette dichotomie des édifices un
cheminement nécessaire pour le
pèlerin qui passe
d’une relative obscurité et d’une église assez basse à la
lumière et aux grands espaces de l’église haute.
Dans ce parcours catéchétique,
Joseph
représente à la fois la face cachée de la Sainte Famille, le soutien de sa
Femme
et de Jésus enfant, mais aussi la tradition et l’Ancien Testament.
L’église
haute est élevée, spacieuse, éclairée et richement décorée.
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L’élément
iconographique le plus polémique de la basilique est l’
ensemble des mosaïques dites « des
Hérésies », entourant l’église haute.
Elles sont
au nombre de 11, symbolisant pour 9 d’entre elles des courants
« hérétiques » historiques : arianisme,
macédonianisme, nestorianisme,
monophysisme,
iconoclasme, luthérianisme, manichéisme, jansénisme et
naturalisme ; les 2 derniers : l’hydre et
le serpent figurant l’ensemble des hérésies.
En
2005, lors d’une rencontre interreligieuse organisée à Lyon, le Cardinal
(Philippe
Barbarin) déplore le classement de la basilique qui
empêche le retrait de
certaines mosaïques, mais demande publiquement
pardon aux représentants
protestants présents pour la représentation de Luther
parmi les hérésies.
Une
plaque de marbre portant une déclaration Co rédigée et exprimant la volonté des
Eglises
de « surmonter leur histoire douloureuse » est inaugurée en
contrepartie.
Après
la visite et quelques photos de groupe…
…nous
participons, avec nos Sœurs, à une belle messe de
Pentecôte
célébrée dans la Basilique ; magnifique moment de prière et d’émotion.
Nous
nous séparons ensuite, avec le ferme espoir de nous retrouver de nouveau à
Lyon
pour notre prochaine Assemblée Générale, en compagnie de nos chères Sœurs.